19/04/2011

La philosophie, Baloo et moi

Une fois une de mes professeurs d'italien que j'aimais bien (ce qui est un peu un pléonasme d'ailleurs car un professeur d'italien est forcément sympa) nous a appris qu'en italien lorsqu'un jour rien ne va on appelle ça "una giornata 'NO'" (soit "une journée 'non'"). Rassurez-vous nos voisins italiens utilisent aussi le bon vieux "una giornata di MERDA" (ai-je besoin de traduire?). Tout ça pour dire que si je devais donner un petit nom à ma journée d'aujourd'hui sans être trop vulgos ce serait sans hésitation une "giornata no". Alors je croise les doigts et je me dis qu'avec un peu de chance demain sera simplement une journée pas assez pourrie pour s'en plaindre, ni assez intéressante pour se la rappeler (car après tout je n'en demande pas plus au point où j'en suis).
Et puis comme j'ai grandi devant un magnétoscope, quand tout va mal je deviens un cliché et j'écoute des chansons niaises, pour ne pas préciser des chansons de dessins animés. Du coup j'en viens à trouver du réconfort dans les paroles d'un gros ours qui remue du popotin prénommé Baloo. Ce qui me fait d'ailleurs penser que dans ma grande sagesse j'avais cité un Walt Disney dans une dissertation de philosophie en terminale (et aussi Jacques Dutronc haha). J'étais déjà très cultivée vous voyez.


Voilà comment un blog se transforme en journal intime. Dérive inévitable. Appelez-moi Giorgia Nicolson.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire