Ryan Gosling est dans la place

En ce moment je crois qu'on est tous et toutes amoureux de Ryan Gosling - et pas Bryan Goulding comme ma moitié s'entête à l'appeler. "Man crush" pour certains, "Ryan Goslite aigüe" pour d'autres, le résultat est le même : après avoir vu son dernier film, Drive de Nicolas Winding Refn, on se met à googler "Ryan Gosling" frénétiquement, à lire sa page Wikipédia, sa fiche IMDB et à collectionner les photos de lui dans sa veste argentée au scorpion brodé déjà culte. Nan mais sérieusement, Ryan transpire la coolitude, je veux dire regardez : 

Bon sinon le film est superbe. On reste scotché à son siège et on est très triste quand ça s'arrête, que demander de plus? En bonus on a droit au très bon Bryan Cranston et à l'adorable et talentueuse Carey Mulligan. J'ai même très envie de retourner le voir ce qui ne m'est pas arrivé depuis pffffff des lustres!

Bien méritées

Marseille - vacances d'été 2011.

Apérockéennes

La question manquante sur le site des eurockennes, dans leur FAQ "mes premières eurockéennes", est la suivante : "est-il envisageable de réellement dormir sur le camping des eurockéennes?". Pour les puceaux (comme moi il y a de ça 4 jours) et bien la réponse est non, non, non et non vous ne pourrez pas réellement dormir dans le camping des eurock. Et oui, j'estimerai que 10% des campeurs (sur un total de 15000 tout de même) s'éclate à hurler "apéroooo?" toutes les 30 secondes de 2h du mat (heure approximative de retour au campsite) à 6h du mat (heure où l'alcool a raison des plus costauds). Autre précision : ne cherchez pas à "bien vous placer" sur le camping car ils sont mobiles donc vous n'y couperez pas. Ah les joies des festivals. La prochaine fois je serai riche et je bookerai un hôtel à Belfort (en plus je pourrai utiliser des toilettes propres du coup, chose qui bien sûr n'existe pas sur le site du festival).

Je ne suis néanmoins pas uniquement une rabat-joie et je finirai pas préciser que j'ai drôlement aimé en être de ces eurockéennes édition 2011. Porche?

- pour avoir enfin entendu arcade fire et être enfin tout à fait persuadée que, malgré l'enthousiasme généralisé pour ce groupe, ce n'est pas pour moi (même si ils ont l'air très sympas).

- pour avoir eu l'occasion de faire la queue pour aller aux toilettes, pour aller aux douches, pour avoir un bracelet camping, pour me faire fouiller, pour valider mon ticket, pour prendre la navette de retour au camping, pour acheter un sandwich, pour retirer du cash... c'était un peu disneyland.

- mais surtout pour avoir vu Matt Helders, batteur des Monkeys, aka un de mes quatre dieux donc, plus près que jamais, commander un plat tex mex sur le site du festival. Il avait l'air trop sympa et était gêné de ne pas faire la queue comme tout le monde, c'était adorable. De plus j'ai bon espoir d'avoir été dans son champs de vision et comme je portais un tshirt arctic monkeys peut-être qu'il m'a un peu considérée comme une amie.

- et puis, hé ho, pour avoir vu arctic monkeys on stage, plus près que jamais également, faire une superbe prestation et jouer leurs nouveaux morceaux de Suck it and See, nouvel album que j'adore (no way).

Sur ce apéro?

Je rigole je vais pioncer ;) Bonne nuit!

What became of the likely lads?

L'autre jour dans le train, alors que j'étais assise à côté d'un bébé qui pleurait et que mentalement je remerciais le ciel d'avoir créé la musique portative, mes parents de m'avoir offert un Ipod et ma clairvoyance de m'avoir poussée à investir dans un casque me permettant de m'isoler du monde extérieur, je suis tombée successivement sur une chanson des Strokes, puis des Libertines.

Je suis sortie du mode aléatoire et j'ai écouté Reptilia en me disant "ah ouais il était chouette Julian Casablancas quand même". Pour tout vous dire au lycée avec une copine on commandait systématiquement un rocker en kit à Noël. Ensuite j'ai écouté Music when the lights go out des Libertines, la superbe voix de ce cher Peter Doherty et puis je me disais aussi que "il était super Pete à l'époque".

Mais que sont-ils devenus ces jeunes garçons prometteurs? Déjà sur le plan physique il y a eu comme qui dirait une légère déterioration se traduisant concrètement par un glissement progressif vers le statut de rocker bouffi par trop d'excès en tout genre. Mais bon le physique encore c'est pas le plus important (bien que ça compte pour le clan des bonnes vieilles groupies dont je fais partie), le pire c'est qu'ils sont devenus des artistes enchainant les scandales, les opérations marketings et les gueguères avec leurs anciens best buddies... C'est bête à dire mais ça me fait assez de peine ce qui se passe chez les Strokes en ce moment. Quel est l'intérêt de continuer à travailler avec des mecs dans un groupe de musique si au delà de faire ses heures hebdomadaires de service on ne partage rien de plus avec eux?
Comme le disaient Pete et Carlito je ne peux pas m'empêcher d'en redemander de ces "good old days" où les rockers étaient sexy et où les groupes de rock étaient avant tout des meilleurs potes inséparables.

Bon et puis juste pour la route un petit classique : Up the bracket de 2002.

Le cas Tumblr

 Photo typique de Tumblr d'ado anglaise (comment ça moi aussi j'ai publié cette photo?).

L'autre jour la très clairvoyante Lady Moriarty nous a sorti un post sur Tumblr que voici. Il m'a fait drolement marrer parce que punaise c'est très vrai ce qu'elle y raconte. 

C'est bizarre tumblr. Déjà je sais pas bien comment on est sensé le prononcer, j'ose à peine tenter de le faire avec ma moitié, alors dès que ça sort du cadre intime de ma vie conjugale je n'envisage même pas d'y penser. De toute façon mon tumblr je n'en parle pas à mon entourage car déjà qu'ils ont tous des aprioris sur les blogs "traditionnels", je ne sais pas ce qu'ils penseraient des blogs d'images de groupies très prisés par les anglo-saxonnes de 15ans en moyenne. Oui parce que la plupart des blogs que je suis sous tumblr sont tenus par des anglaises de 15ans qui en font généralement 25 avec leurs looks qui tuent. Ce qui bien sûr me donne un énorme coup de vieux du haut de mes 21ans qui pourtant en paraissent 15 (on doit avoir des gènes inversés outre-manche, je vois que ça). Ça me donne d'autant plus un coup de vieux quand je vois que certaines ont un certain sens de l'esthétique, alors que moi à leur âge j'avais simplement un skyblog dans lequel aucune considération esthétique n'entrait en jeu puisqu'il servait uniquement à raconter ma palpitante vie d'ado (qui se résumait à glousser avec mon gang de copines sur des bancs publics en parlant de garçons qui ne savaient pas qu'on existait, good old days).

Lady Moriarty a surtout raison quand elle dit qu'entre quelques perles tu vas surtout tomber sur des dizaines de photos sans aucun intérêt. Moi je me suis rendue compte trop tard que certaines filles que je "followais" (oui c'est moche) étaient des fans de Glee, série qui même si j'en ai entendu beaucoup de bien au final ne m'intéresse pas du tout, alors me taper des pages de captures d'écran de la-dite série c'est un peu casse-bonbon. Et encore Glee c'est le moins pire parce qu'en effet on échappe pas aux photos d'animaux mignons qui peuvent être assez lassantes une fois passé l'âge de demander le Grand Livre du Cheval à Noël. Vous pensez peut-être qu'il suffit de "unfollower" ces filles là et vous avez raison, mais par cyber-politesse j'ose pas. Je suis folle, je sais.

Bref, en un mot tumblr ne sert à rien si ce n'est à nous conforter chacune dans nos obsessions de groupies. Le mien n'échappe pas à la règle.

God save Will and Kate

Kate et William lors de leur graduation ceremony via Zimbio.

Ne sont-ils pas beaux les tourtereaux? Ils nous feraient presque culpabiliser d'oser exister sans être aussi parfaits qu'eux. Toujours est-il que vendredi mes yeux imparfaits resteront rivés sur ma télévision, car ma grand-mère et moi avons prévu de ne rien louper de leur mariage princier. Et oui comme un tiers de l'humanité (selon les prévisions de France2) je me sens concernée par un truc qui ne me concerne en aucune façon. Que voulez-vous ça ne s'explique pas. Dans le genre useless j'adorerais aussi avoir une oyster collector...

La philosophie, Baloo et moi

Une fois une de mes professeurs d'italien que j'aimais bien (ce qui est un peu un pléonasme d'ailleurs car un professeur d'italien est forcément sympa) nous a appris qu'en italien lorsqu'un jour rien ne va on appelle ça "una giornata 'NO'" (soit "une journée 'non'"). Rassurez-vous nos voisins italiens utilisent aussi le bon vieux "una giornata di MERDA" (ai-je besoin de traduire?). Tout ça pour dire que si je devais donner un petit nom à ma journée d'aujourd'hui sans être trop vulgos ce serait sans hésitation une "giornata no". Alors je croise les doigts et je me dis qu'avec un peu de chance demain sera simplement une journée pas assez pourrie pour s'en plaindre, ni assez intéressante pour se la rappeler (car après tout je n'en demande pas plus au point où j'en suis).

Et puis comme j'ai grandi devant un magnétoscope, quand tout va mal je deviens un cliché et j'écoute des chansons niaises, pour ne pas préciser des chansons de dessins animés. Du coup j'en viens à trouver du réconfort dans les paroles d'un gros ours qui remue du popotin prénommé Baloo. Ce qui me fait d'ailleurs penser que dans ma grande sagesse j'avais cité un Walt Disney dans une dissertation de philosophie en terminale (et aussi Jacques Dutronc haha). J'étais déjà très cultivée vous voyez.

Voilà comment un blog se transforme en journal intime. Dérive inévitable. Appelez-moi Giorgia Nicolson.

Pourquoi ne puis-je pas twitter sur mes folles soirées à Coachella?

Et bien parce que je n'y suis pas, à Coachella! C'est assez logique (et inévitable) en somme. Arf comme je hais pendant cette période de l'année toutes les blogueuses californiennes qui montrent le contenu de leurs valises avant le festival, leurs tenues pendant et leurs photos après. Ça fait au bas mot deux semaines de souffrance blogosphérique par an tout ça.

Pourquoi avoir tant que ça envie de se retrouver en plein désert, au soleil, à boire des bières dans des gobelets rouges (so US) entourée de palmiers, de drogués, post-punks et autres saltimbanques, tout en écoutant de la bonne musique et en profitant de temps à autre d'une pool-party avec Alexa Chung, vous demandez-vous peut-être? Ba pour profiter du charme discret des américaines que voici pardi :

Crédit photo : The CobraSnake.

Je déconne. Les réponses sont dans la question en vrai. Même si  je dois avouer ne pas spécialement apprécier être entourée de drogués en plein bad, mais ça ça fait partie de l'ambiance les cocos (je fais comme si ça m'était déjà arrivé mais en vrai je suis une enfant de chœur). Faut être rock'n roll! 

Bon et puis pour compenser notre envie de nuits-blanches musicales on peut toujours regarder la chaîne live du festival sur Youtube : http://www.youtube.com/coachella. Maigre consolation, mais consolation quand même.

Go into business with a grizly bear

On était sur le qui-vive lundi soir en écoutant BBC Radio1 et ses animateurs british limites supportables, tout ça pour entendre le premier "vrai" single de Suck it and See des Monkeys. Alors qu'en pensons nous? Personnellement j'ai d'abord été surprise par ses sonorités tout à fait nouvelles, en même temps ils nous avaient prévenus de leur nouvelles envies musicales suite à Humbug dans plusieurs interviews. Et puis au fil des écoutes je me suis laissée prendre au jeu, vu que de toute façon si y'a des "yeah yeah yeah" je deviens bon public. J'adore surtout le clip pseudo psychédélique emprunt de pop culture où se mêlent  grosses bagnoles et crooked fingers. Et vous conquis?

Remarque : oui je suis aussi monomaniaque que les lycéennes anglaises sur leurs Tumblrs mais en vrai j'écoute aussi d'autres groupes dont je parlerai peut-être un jour ici.

Indian Highway IV au Musée d'Art Contemporain de Lyon

Take off your shoes and wash your hands, Subodh Gupta. 

Crédit photo : Blaise Adilon, Mac Lyon

Après Londres, Oslo et Herning, le Musée d'Art Contemporain de Lyon nous propose une quatrième version d'Indian Highway, et ce jusqu'au 31 juillet. L'exposition nous permet de découvrir le travail de trente et un artistes acteurs de l'art contemporain en Inde. Les œuvres sont hétérogènes car reflètent la complexité de la société indienne, de ses enjeux et transformations actuels. Notre visite nous met aussi bien face à des prises de positions politiques, que des utilisations de nouvelles technologies, des références à des traditions ancestrales ou encore des représentations de foules humaines ou de villes chaotiques. En réalité, résumer l'exposition en quelques lignes est impossible car elle regorge d'idées et de projets artistiques différents. C'est en tout cas une intéressante découverte que nous propose le MAC Lyon, un coup de projecteur sur une création artistique peu connue en Europe. 

Site officiel : Musée d'Art Contemporain de Lyon.

Linda McCartney

J'ai toujours admiré Linda McCartney. D'abord parce qu'elle a réussi à s'approprier le meilleur parti des années 60, pour finir par former avec Paul l'un des plus beaux couples de l'histoire de la musique. Vous savez il y a cette légende selon laquelle, une fois mariés, ils n'aient jamais passé une seule nuit séparés, si ce n'est la nuit que Paul a passé en détention pour possession de stupéfiants (on est un musicien rock'n'roll ou on ne l'est pas après tout). J'ai aussi beaucoup admiré Linda pour ses prises de positions en faveur du respect des animaux, son militantisme végétarien et bien entendu pour sa dignité durant son long combat contre le cancer.

Enfin, je crois qu'il convient aussi d'admirer Linda McCartney pour sa carrière. Car, non, elle n'a pas seulement été une femme de Beatles ou une choriste/joueuse de tambourin dans les Wings, Linda McCartney (Eastman à l'époque) a surtout été une photographe talentueuse qui a gagné sa vie en faisant des portraits des plus grandes stars des années 60, et ce bien avant de rencontrer Paul. Bien sûr, Linda a pris de nombreuses photos des Beatles, photos témoignant d'une intimité que son statut de femme de Paul lui permettait d'avoir, mais plus généralement ses photos témoignent, selon moi, de sa façon très simple et sincère d'aborder son art.

Un vent Arctic aux Nuits de Fourvière?

Les Nuits de Fourvière c'est LA référence musicale estivale à Lyon. Faut dire que quand on est un festival à ciel ouvert prenant ses quartiers sur des ruines romaines on a un peu la classe. La programmation 2011 n'est pas encore officiellement publiée, elle ne le sera que lundi prochain soit le 4 avril, mais bien sûr quelques rumeurs commencent à devenir sérieuses et des fuites apparaissent par ci par là. Et donc bonne nouvelle pour commencer cette grise semaine : Arctic Monkeys ferait une apparition le lundi 11 juillet à 21h!

C'est une sacrée bonne nouvelle pour les rhônalpins, non? J'imagine déjà très bien un Secret Door au crépuscule, Lyon assoupie en arrière-plan, les fesses posées sur des gradins millénaires.

Edit : les rumeurs disaient vrai ! Les quatre compères de Sheffield seront bien à Lyon le 11 juillet. Pour la billetterie c'est par là.

90's style icon : Rachel Green (Friends)

C'est injuste mais c'est comme ça, le personnage le plus populaire de Friends reste incontestablement Rachel Green, personnage incarné par une de ces enfants chéries de l'Amérique qu'est Jennifer Aniston. C'est sûr que Rachel est un pesonnage sympathique et assez attendrissant, mais moi si je l'aime beaucoup  c'est surtout pour ses tenues et ce particulièrement dans les premières saisons. Rachel Green symbolise la parfaite jeune adulte new-yorkaise des années 90, ce genre de fille qui ose se mettre en valeur tout en restant hyper casual. Personnellement, j'ai un faible pour ses tenues de waitress. J'adore quand ses tabliers deviennent presque des motifs sur ses mini-jupes.

 

Et puis, bien entendu, j'admire sa façon de porter salopettes et autres chemises en jean. Y'a pas à dire dans les années 90 on savait porter le denim correctement. 

 

 

N'oublions pas de mentionner sa coupe de cheveux. Je dois dire que je n'aime pas trop sa fameuse coupe "circulaire dégradée", cette "hit-coupe" des 90's. Non, moi je préfère ses cheveux ondulés tout en volume ou ses chignons-palmiers de la première saison. 

Aller, hop, après avoir trouvé une salopette à Londres le mois dernier, j'ai plus qu'à m'inspirer de ses mini-tenues pour ce printemps!

The Fighter (un film de David O. Russell)

 Mark Wahlberg, Melissa Leo et Christian Bale.

Nous n'avons (un peu bêtement) pas attendu le printemps du cinéma (qui a commencé hier et se termine mardi) pour aller voir notre cher Christian Bale adoré dans The Fighter, mais nous n'avons pas regretté nos 6,20€ (god bless le statut étudiant).

The Fighter est tiré de l'histoire vraie, celle du boxeur Micky Ward (joué par Mark Wahlberg) entrainé par son ex-champion de frère Dicky (Christian Bale) et managé par sa très directive mère Alice (Melissa Leo). Au delà d'une histoire de boxe moyennement violente et pas hyper originale, c'est surtout une histoire de famille nombreuse (9 gamins!) compliquée qu'on nous raconte. Ce genre de famille où se détacher de la tribu est vu comme un sacrilège et où chaque décision personnelle ne peut être prise qu'en ayant consulté frères, sœurs, père et mère. 

Vous savez sans doute que le film a été doublement oscarisé pour ses seconds rôle, soit Christian Bale en crack-addict émacié et intenable et  Melissa Leo en mère de famille invasive peroxydée. Les oscars sont assez mérités car les deux performances sont sans doute celles qu'on remarque le plus dans le film. J'aime également beaucoup la clique de frangines paumées et criardes, la  figure du père lucide mais un peu dépassé et bien sûr celle de la petite-amie bien intentionnée qui n'a l'air de rien mais qui sait elle aussi foutre des droites quand les circonstances l'imposent, jouée par Amy Adams.

Par contre grosse déception : mon copain m'a avoué préférer Nicolas Cage à Christian Bale. Je sais ça n'a rien à voir mais il fallait que je le dise car je suis déçue (haha).

Le Musée des Confluences attise notre curiosité

 Le génial Natural History Museum de Londres. 

Photo prise sur le site london-attractions.info.

En ce moment et jusqu'au 8 mai 2011, le Musée des Confluences de Lyon, qui comme vous le savez peut-être ne dispose toujours pas de locaux propres car son chantier a été retardé, expose ses collections au Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière. On y a fait un saut le week-end dernier car personnellement j'aime beaucoup les musée d'histoire naturelle. Cet intérêt ne s'explique pas vraiment si ce n'est que je trouve que ce sont souvent des espaces stimulateurs de curiosité. 

Stimuler la curiosité est effectivement un des objectifs affiché de cette exposition et plus généralement du futur grand musée des Confluences, qui au delà d'un "simple" musée d'histoire naturel, entend proposer un espace dédié à l'ensemble des sciences et sociétés. J'espère être encore à Lyon pour l'ouverture du musée car il s'annonce tout à fait grandiose (ne serait-ce qu'architecturalement).

L'exposition "Le Musée des Confluences dévoile ses réserves" présentée au Musée gallo-romain constitue la visibilité la plus large du musée depuis la fermeture du Museum en 2007, et nous offre  un avant goût de ce qu'il sera lors de sa prochaine ouverture. Nous y avons donc découvert des collections soignées, certains objets rares très impressionnants (comme une armure japonaise laquée intégrale), des animaux très bien préservés (sans odeur de formol, ce qui est parfois à peine tenable dans ce genre d'exposition), une présentation cohérente et documentée, le tout au travers d'un parcours intelligent et fluide. Rien à redire en somme, si ce n'est que du coup .... on reste un peu sur notre faim! C'est bon signe j'imagine :-)

ps : le site du musée est déjà actif et est vraiment très bien fait et très complet, autant sur le projet que sur les collections ou même l'exposition actuelle, voici son adresse http://www.museedesconfluences.fr/.

60's style icon : Holly Golightly (Breakfast at Tiffany's)

J'ai des grosses lacunes de culture générale les amis et pour preuve : je n'avais jamais regardé Breakfast at Tiffany's (Diamants sur canapé) avant hier après-midi. Shame on me. Surtout si on considère que ma grand-mère ADORE Audrey Hepburn et a quasiment tous ses films chez elle.

Breakfast at Tyfanny's est donc un film de Blake Edwards d'après le roman de Truman Capote avec pour actrice principale l'exceptionnelle Audrey Hepburn. Elle incarne ainsi la fantasque Holly Golightly, jeune femme fraichement new-yorkaise, principalement à la recherche d'un mari au porte-feuille bien rempli. Comme dans toute comédie romantique, la rencontre d'un homme, ici un écrivain Paul Varjak (intreprété par George Peppard), va changé le cours de sa vie. C'est beau hein? Ba figurez-vous que ça l'est encore plus quand on regarde le film! Enfin sans doute le savez-vous déjà, vous, personnes cultivées. Selon moi, l'histoire n'a rien d'exceptionnel, mais l'interprétation d'Audrey Hepburn est tellement charmante qu'elle suffit à porter tout le film et chaque scène avec elle (autant dire presque toutes) en est captivante. C'est fou ce que cette actrice toute frêle avait comme charisme. Ca me fascine assez.

Bien sûr Audrey est connu pour son style efficace, épuré et de fait indémodable. Je vous laisse sur ces quelques captures d'écran sur lesquelles vous pourrez remarquer : 

- la fameuse petite robe noire Givenchy

- la classe d'Audrey en peignoir

- sa façon d'être sublime en portant des pulls gris simplissimes (pourquoi ça rend pas pareil sur moi au juste?)

- son sublime manteau corail (nouvelle fashion obsession)(ba quoi c'est très 2011 en plus)

- et enfin l'indémodable trench ceinturé, magnifique sur ses longues jambes.

Breakfast at Tiffany's. Crédit photo : http://www.fabaudrey.com/.

Le retour d'Arctic Monkeys (brick by brick et ses copines)

Personne ne s'y attendait et puis hier en milieu d'après-midi une vidéo a été publiée sur le site officiel du groupe, on a alors découvert "Brick by brick". 

Aucune déclaration n'accompagne cette vidéo. Alors nous les fans on se pose des questions. Nouvelle chanson? Premier single du prochain album? Intro/teasing pour nous faire patienter? Je penche pour la dernière option personnellement. Parce que certes la chanson est agréable et entrainante, voire euphorisante quand on est une groupie sur les crocs en attente de nouvelles chansons d'Arctic Monkeys, mais bon ça casse pas trois pattes à un canard. Je veux dire y'a même pas de couplet et puis "I wanna brick by brick ... BRICK BY BRICK" "oui bon okay les gars". Arctic Monkeys sait faire mieux et je pense qu'ils nous bernent pour mieux nous surprendre à la sortie de l'album.

Ah et sinon autre euphorie de la semaine : des bribes des fameuses chansons solo d'Alex Turner pour le film Submarine ont été dévoilées. La version US du site des groupies a fait un montage de tout ça, dispo sur leur site (cliquez vous allez kiffez). Je suis déjà complètement accro à "Stuck on the puzzle". Oui, même si on entend que 40 secondes de la chanson (groupie écervelée je vous assure).

En tout cas tant d'Arctic Monkeys en une semaine ça rend une fan heureuse!

La mode selon Arte

 La sublime collection Versace rtw fw 2011.

Crédit photo : Carolina Engman sur http://www.fashionsquad.com/.

Je suis un peu à la masse comme à mon habitude, mais hier en zappant sur Arte je suis tombée sur deux documentaires "Le jour d'avant" réalisés par Loïc Prigent, l'un sur Versace, l'autre sur Fendi. Deux documentaires très intéressants et bien réalisés sur l'envers du catwalk lors de la fashion week milanaise prêt à porter automne-hiver 2010. Si vous les avez ratés vous pouvez les revoir sur le site d'Arte (cliquez). 

Si vous êtes intéressés par la fashion il s'agit en fait de la semaine de la mode sur la chaîne culturelle européenne, ça a commencé lundi et ça se poursuit jusqu'à dimanche. Au programme il vous reste deux autres "Le jour d'avant" sur Jean-Paul Gautier et Sonia Rykiel (ce soir, mercredi 2 mars), le très fashion Marie-Antoinette de Sofia Coppola (demain, jeudi 3 mars), Lagarfeld Confidentiel (vendredi 4 mars) et bien d'autres films et documentaires d'ici la fin de la semaine. La programmation vaut vraiment le coup et vu les daubes qui passent parfois à la télé ce serait dommage de ne pas en profiter cette semaine!

Ah et sinon en parallèle de cette fashion week télévisuelle, Arte organise un concours de mode sur un blog créé à cette occasion (cliquez). Il y a donc pas mal de petits looks sympas (et d'autres assez affreux aussi) et on peux dire "j'aime" ou "j'aime pas" pour soutenir nos tenues préférées. Si vous avez des clics à dispenser ça peux vous occuper un bon moment cette affaire, étant donné le nombres de participants. Voilà moi j'aime bien Lady Moriarty!

André Kertész au Château de Tours

On Reading, Greenwich Village, New York, (man on roof), 1970.

Dimanche dernier j'étais chez les parents de mon BF dans les alentours de Tours (haha). Malgré une nuit trop courte et un peu trop alcoolisée pour moi (ça avait commencé par une visite de cave de Vouvray à 17h pour enchaîner sur un repas de famille dès 19h, en gros j'étais d'abord joyeuse puis comateuse), on a décidé de se cultiver en allant au Château de Tours qui héberge actuellement une super exposition sur André Kertész. L'exposition s'intitule "André Kertész, l'intime plaisir de lire" et nous propose une collection d'images de personnes en situation de lectures avec l'idée de nous rappeler que "la lecture est un acte universel, un plaisir qui transcende les âges et les catégories sociales". 

André Kertész est un photographe incontournable car complètement novateur pour son époque. Ce jeune photographe d'origine hongroise ne cherchait pas à photographier le beau, le parfait, autrement dit pas à "faire de l'art" mais plutôt à capturer sa vision du monde sur l'instant. Il sera également le premier photographe à utiliser un Leica professionnellement. Ses photographies témoignent des innombrables changements survenus au cours du 20ème siècle, changements de techniques photographiques mais surtout des modes de vies et du quotidien des nombreux anonymes photographiés. Car oui, la carrière de Kertész s'étend des années 1910 en Hongrie, à l'entre deux guerres à Paris, pour finir à New-York dès les années 40. Personnellement j'avoue avoir une préférence pour les photographies new-yorkaises, les vues du Washington Square, leur ambiance et l'époque qui y correspond :-)

L'exposition est ouverte jusqu'au 29 mai 2011 au Château de Tours, du mardi au dimanche de 13 à 18h. Il y a également une exposition parallèle de photographies d'Emile Zola, une exposition plus classique en raison de l'époque, mais qui nous permet de découvrir un aspect de la carrière de Zola assez méconnu. Les photographies de l'exposition universelle de Paris de 1900 sont très surprenantes. A voir!

Style icon : Isabel Lucas

Qui est Isabel Lucas et que fait-elle dans la vie? On ne sait pas vraiment. Considérant les traits que mère nature lui a offerts on se doute qu'elle fait probablement du mannequinat par-ci par-là et peut-être qu'elle joue un peu la comédie. Voilà c'est ça en fait : elle est comédienne, australienne et connue pour avoir joué dans Transformers 2 (j'imagine que c'est un très bon film hurm). 

Bref son CV n'est pas le propos de cet article, car ce qui nous intéresse aujourd'hui c'est son style qui est souvent qualifié de "bohème" ou "hippy". Faut dire qu'elle le cherche avec sa crinière, son amour pour les tresses ou encore les couronnes de fleurs. Sa façon de s'habiller ne me correspond pas toujours, soit parce que c'est "pas mon style" comme on dit, soit parce que de toute façon ça ne m'irait pas (du genre les robes longues sur mon mètre soixante...). Néanmoins ça ne m'empêche pas de la trouver drôlement inspirante cette Isabel Lucas. J'admire assez sa façon de porter les imprimés en les dédramatisant ou au contraire en les associant à d'autres, ou encore sa façon de moderniser une robe en crochet ou au contraire de la jouer classique en minirobe rétro et bouquet de fleurs, le tout en ayant l'air hyper cool.

Bien sûr la question qu'on se pose automatiquement en voyant ses photos c'est pourquoi je n'ai pas des jambes de deux mètres été ou es-tu?

Crédit photo : Justjared.com.

Ah et sinon en vrai il paraît qu'elle est connue pour avoir joué dans la série Summer bay (jamais entendu parlé) et aussi qu'elle est très impliquée dans la défense de l'environnement (une chic fille en somme).

The good wife : la bonne série

Julianna Margulies (Alicia Florrick) et ses sourcils parfaits, 

en compagnie de Josh Charles (Will Gardner).

Quand j'ai entendu parler de cette série j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'un téléfilm et puis au détour d'une journée à traîner devant ma télé, j'ai scruté M6 Replay (signe d'un stade d'ennui très avancé) et je suis tombé sur les premiers épisodes de The Good Wife qui semblait finalement être une série. J'ai d'abord regardé sans grande conviction, pour finalement complètement me prendre au jeu. 

Julianna Margulies (alias Carole la nana de Doug Ross dans Urgences) campe Alicia Florrick, femme de procureur corrompu (Chris Noth alias Big le mec de Carrie dans Sex & The City), humiliée par les révélations d'infidélité de ce dernier ainsi que son emprisonnement. Pour subvenir aux besoins de sa famille elle est contrainte de reprendre son activité d'avocate qu'elle avait laissée de côté après son mariage. Voilà le tableau de départ ainsi que les deux personnages clés de l'histoire interprétés par des acteurs extrêmement populaires à la télévision bien qu'assez rares. 

L'essentiel des intrigues se déroule au sein du cabinet d'avocats dans lequel Alicia est recrutée. On découvre alors un large panel de rôles "secondaires" tous complémentaires et hauts en couleur. C'est personnellement ce qui me plaît dans cette série. Enfin, je suis une fille qui a besoin de romance alors en vrai ce qui me plaît et m'intrigue le plus c'est la relation (on le devine) semi-amoureuse entre Alicia et son chef-ancien-ami-de-fac Will Gardner (joué par le plutôt séduisant Josh Charles). Mais quand va-t-il se lancer? Que va t-elle faire : épauler son mari et le pardonner ou succomber au séduisant avocat? Bon là ça sonne midinette, mais en fait j'extrapole car la série se concentre avant tout sur les jeux de pouvoir en politique, les rivalités entre élus mais aussi entre avocats et bien sûr, puisqu'il s'agit d'une série judiciaire, les affaires traitées par le cabinet.

La série est très bien jouée, très bien ficelée et très prenante pour le moment. Julianna Margulies est magnétique et comme je l'ai déjà dit chaque personnage secondaire est très attachant. Même mon copain (argument d'autorité que je sors à chaque fois héhé) qui pourtant n'est pas fou de séries télé a fini par accrocher! 

Le seul hic est peut-être le choix de diffusion d'M6 qui met systématiquement 3 ou 4 épisodes à la suite (il y en aura même 5 pour la fin de la saison dans deux semaines!). Ça fait beaucoup pour un seul soir, surtout si on bosse le lendemain. Bon ce n'est qu'un léger problème car il y a toujours M6 Replay pour rattraper son retard durant la semaine suivant la diffusion télé, on a donc pas vraiment de raison de décrocher!

The Good Wife : diffusion le jeudi soir dès 20h45 sur M6.

Beer moustache